NUMÉRO RPPS

Permettant une avancée importante quant à la reconnaissance du métier ainsi qu’un accès aux différents services. Les préparateurs en pharmacie peuvent désormais disposer d’un numéro RPPS.

Les préparateurs seront donc d’une  identité numérique personnelle

Cela leur permettra, dans les prochains mois, d’accéder aux services numériques dans le cadre de la vague 2 du Ségur du numérique en santé (déploiement DMP …).

Bien que leurs missions soient sous la responsabilité du pharmacien, cette identité numérique personnelle facilitera l’activité du collaborateur et permettra d’assurer une traçabilité individuelle des connexions. 

Plus d’informations sur : Portail RPPS+ | Agence du Numérique en Santé (esante.gouv.fr)

Enregistrer sa demande sur : Portail d’enregistrement RPPS+ (esante.gouv.fr)

Pour le premier enregistrement, il sera nécessaire de se munir de vos identifiants France Connect et du numéro FINESS ou n°SIRET de votre officine.

Le titulaire devra valider l’inscription en indiquant, lorsque besoin est, une date de fin de contrat qui suspendra automatiquement les accès du préparateur.

GESTION DE L'E-ORDONNANCE

La crise sanitaire a imposé l’augmentation des téléconsultations, ainsi des e-ordonnances. Ce déploiement répond au besoin d’authentifier ces ordonnances

L’e-ordonnance permet de DÉMATÉRIALISER le circuit de la prescription afin de favoriser la coordination des soins. Elle permet également aux patients de retrouver leurs ordonnances au format numérique dans

Mon espace santé

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En pratique, le médecin rédige numériquement l’ordonnance, transmise automatiquement à la CPAM. Le médecin peut remettre au format papier en parallèle. Le patient reçoit via « Mon Espace Santé » son e-ordonnance. Le patient est libre de se rendre dans la pharmacie de son choix. Si celle-ci n’est pas encore équipée pour lire l’e-ordonnance, l’ordonnance est traitée comme une ordonnance papier classique. L’e-ordonnance contient un QR CODE, à scanner par le pharmacien si celui-ci est mis à jour dans son logiciel métier. Pour l’officine, cela permet de simplifier le traitement des pièces justificatives :

Soumise au respect des Bonnes Pratiques de délivrance, L’e-ordonnance s’intègre à l’activité :

  • Intégration via le LGO
  • Prise en compte de tous les types d’ordonnance
  • Possibilité d’ajustement de l’e-Ordonnance via l’Opinion Pharmaceutique
  • Prise en compte des ajouts manuscrits du prescripteur

Pour rappel, à tout instant, l’e-ordonnance peut être traitée comme une ordonnance papier classique. A long terme, il sera intéressant de faciliter la prise en charge 100% numérique tout en garantissant la sécurisation de la délivrance : penser à l’utilisation de tablettes au comptoir, opter pour un double-contrôle en direct, etc.

PREMIERS RECOURS & PREMIERS SECOURS

Bien que le cadre règlementaire soit succinct sur la question de la bobologie et des premiers secours, la pharmacie d’officine est attendue sur ces questions-là : 

L’article L. 5125-1-1 mentionne que les pharmaciens officinaux contribuent aux soins de premier recours. Selon l’article L. 1411-11 du Code de la santé publique, ces soins comprennent :

  • La prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des patients,
  • La dispensation et l’administration des médicaments, produits et dispositifs médicaux, ainsi que le conseil pharmaceutique,
  • L’orientation dans le système de soins et le secteur médico-social,
  • L’éducation pour la santé.

 

D’un point de vue civique, l’obligation de porter secours à une personne en danger est en premier lieu une obligation générale s’imposant à tout citoyen (art 223-6 du code pénal). D’un point de vue professionnel, tout pharmacien doit, quelle que soit sa fonction et dans les limites de ses connaissances et de ses moyens, porter secours à toute personne en danger immédiat (art. R.4235.7 code déontologie, Art. 5015.7 code de la santé publique).

C’est dans ce cadre juridique que s’inscrit l’action de la pharmacie d’officine quant aux premiers recours et premiers secours. Il conviendra à l’officine d’agir au mieux en tant que structure de santé :

Au niveau de la formation quant à ces actes de soin, le cadre réglementaire est à nouveau assez succinct. La formation de Pharmacien permet d’avoir un « premier niveau » de connaissances / compétences répondant à l’obligation d’être formé(e). Au-delà de cette obligation, bien que cela ne soit qu’une recommandation, il semble nécessaire de mettre à jour régulièrement ses compétences / connaissances afin d’avoir la capacité de réagir dans une situation d’urgence. 

Le plus intéressant est de s’assurer qu’au comptoir est toujours présent quelqu’un qui a été récemment formé et, dans l’idéal, s’assurer qu’une mise à jour des formations est faite a minima tous les 4 ans par l’équipe sur la base d’un roulement.