SEGUR DU NUMERIQUE EN SANTE
Le Ségur de la santé a été initié afin de permettre des concertations entre le gouvernement et des représentants du secteur de la santé.
Le Ségur du numérique en santé est l’un des volets travaillés au sein de ces concertations. L’objectif étant de permettre la coordination, la coopération et l’accès aux données tout en assurant la sécurité numérique. Pour cela, la solution en cours de déploiement est « Mon Espace Santé », et donc l’ajout de fonctionnalités par les logiciels internes afin d’assurer l’utilisation de cet espace.
Ce Ségur du numérique offre la possibilité aux officines de mettre à jour sans frais leur logiciel interne : Solutions référencées Ségur | Portail Industriels (esante.gouv.fr)
Cette prise en charge ne sera effective que sur commande auprès de l’éditeur avant le 15 mars 2023. Au-delà, les conditions de contractualisation seront à négocier auprès de votre éditeur de logiciel.
La mise à jour du logiciel doit être effectuée avant le 28 avril 2023 (et non plus avant le 15 octobre 2022).
Cette mise à jour facilitera notamment l’atteinte des objectifs de la ROSP numérique et accès au soin 2023, et sera un prérequis pour l’obtention de cette même ROSP en 2024.
PRISE EN CHARGE COVID
Dès cette date, tous les assurés vaccinés ou non seront pris en charge (à 70 ou 100% selon les cas), sans prescription médicale.
- les patients reconnus en affection de longue durée ;
- les personnes âgées de 65 ans et plus ;
- les mineurs ;
- les professionnels de santé et leurs employés ainsi que les personnes travaillant en établissement de santé ou dans un service social ou médico-social, sous réserve de présenter une attestation sur l’honneur justifiant de leur fonction ;
- les patients immunodéprimés, pour les examens de détection des anticorps ;
- les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif organisé.
La facturation évolue aussi via l’utilisation du code acte « DTG » pour la délivrance des tests antigéniques, et le code acte « RTG » pour la réalisation de ces tests.
PROJET DE LUTTE CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS
Si les infections à HPV (200 types de HPV dont 12 sont cancérigènes) disparaissent dans la majorité des cas, elles peuvent persister et évoluer vers un cancer (col de l’utérus, vagin, vulve, anus, pénis, sphère ORL).
Ce sujet est particulièrement préoccupant en France au vu de notre faible couverture vaccinale (source : Institut National du Cancer). C’est en ce sens qu’un projet de santé permettant de lutter contre les HPV via la généralisation de la vaccination s’inscrit.